LE
CONDITIONNEL ET LES EUPHÉMISMES, LE CAMOUFLAGE, LE DÉNI…
IL
FAUT ARRÊTER DE DIRE : Le réchauffement climatique est un phénomène naturel. Ou
: Le réchauffement climatique pourrait
être un provoqué par les hommes. (Le rôle de l'humanité dans cette augmentation est sûr. Plus
précisément, comme pourrait le dire un vrai scientifique, il est sûr à 99% que
plus de la moitié du réchauffement climatique est due à l'activité humaine. Par
prudence rhétorique on peut réviser ce taux à la baisse : 95%. Qu'est-ce
que ça change ?)
Dire
plutôt : Le réchauffement climatique est
un phénomène naturel provoqué par les
hommes (l'humanité est un phénomène naturel).
Plutôt
que "changement climatique" ou "réchauffement climatique",
dire : crise climatique, chaos
climatique, catastrophe climatique, surchauffe climatique.
L'objectivité
et la neutralité ne sont pas synonymes.
Vérité
et consensus ne sont pas synonymes.
La
population de poissons n'est pas un stock
de poisson.
Un
licenciement n'est pas une opportunité à saisir.
Une
maladie n'est pas un challenge.
(D'après Philosophie Magazine : Isabelle Sorente évoquant les nouvelles
pratiques de la rédaction du Guardian.)
•••
ALLEGRIA
!
Pourquoi faire chier le monde avec des
prévisions pessimiste (= réalistes) ? C'est pervers ! Ça plombe le
moral des ménages.
Il paraît que
le discours écologiste catastrophique tétanise
– et décourage. (Tandis qu'Allègre, lui, il nous remontait le moral. Bon, c'est
vrai que suite à un infarctus climatique à Valparaiso en janvier 2013, il est
en maison de repos et on n'en entend plus parler.)
Et puis est-ce
vraiment la bonne période pour essayer de régler la crise écologique alors
qu'on est en pleine crise économique ?
Je me
contenterai de retourner la question : est-ce vraiment la bonne période pour
essayer de régler la crise économique alors qu'on est en pleine crise
écologique ¿
À quoi on peut
ajouter : et si les deux crises étaient liées, interdépendantes ?
Partant, si les règlements de ces deux crises étaient liés,
interdépendants ?
En
fait, la prévision pessimiste doit tendre à créer une telle tension qu'à un
moment ça pète. Genre malaise vague à l'âme devenant malaise vagal ou rupture
d'anévrisme… De toute façon le franchissement d'un seuil, vers le pire ou vers
le mieux. D'une manière ou d'une autre, autre chose. Mais les mutations sont
rarement positives ou en tout cas ne se passent pas sans douleur. Le plus vraisemblable
est que ce sera une guerre, des guerres, des grösse katastroffs, des suicides,
des génocides, des acides, des oxydes…
Pour
ma part, je suis en train d'y travailler : le projet est de réduire l'espèce
humaine à moi plus quelques amis
(dont des filles). Donc, si provoquer un tsunami est au dessus de mes moyens, je
m'occupe à désespérer systématiquement le monde afin de provoquer une vague de
suicides. Disons que, à travers mes
nouvelles mettant en scène "la Grande Bistouille et après" (Valentina
en son village de Ginko-Biloba, parues et à paraître ici et là), j'explore
différents moyens de réduire la population humaine terrestre au dixième de ce
qu'elle est actuellement, pensant que ce niveau atteint et maintenu permettrait
de revoir nos plans, les options de l'humanité.
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